Comment considère-t-on nos aînés / retraités ?
Un poids mort pour notre société?
Un mal nécessaire?
Pourtant beaucoup d'aînés ont conscience qu'ils possèdent un bagage de connaissances sans prix qui ne demandent qu'à être sollicités.
La devise québécoise "Je me souviens", c'est aussi agir pour sauvegarder et diffuser cet héritage culturel et patrimonial qui se perd peu à peu.
Mission #1
Collecter, préserver et partager les histoires des gens afin de créer des liens et un monde plus juste et plus compatissant.
Nous le faisons pour nous rappeler mutuellement notre humanité commune, pour renforcer et construire les liens entre les gens, pour enseigner la valeur de l'écoute et pour tisser dans le tissu de notre culture la compréhension que l'histoire de chacun compte. En même temps, nous créons des archives inestimables pour les générations futures.
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Nous calquons notre modèle sur celui de StoryCorps aux États-Unis, qui est devenu une base de connaissances hébergée par la Bibliothèque du Congrès Américain.
https://www.storycorps.org/about/
Notre base d'archives est identifiée par l'acronyme RÊVER :
- Recueil d'Expériences de Vies Enrichissantes à Revaloriser -
Nous voulons rappeler que chaque histoire et que chaque voix compte. Donner la possibilité d'enregistrer des interviews sur leur vie, de transmettre la sagesse d'une génération à l'autre et de laisser un héritage pour l'avenir. Ces histoires puissantes illustrent notre humanité commune et montrent à quel point nous avons plus en commun que ce qui nous divise.
La séance d'entretien est au cœur de notre action. Nos sources : une large diversité de participants , avec un penchant pour nos aînés.
« Dans la galerie des grandes frayeurs modernes, la peur d’oublier tient une grande place. Au-delà d’un certain âge, il suffit d’oublier son chapeau sur une table ou ses clés sur le contact pour qu’autour de vous on crie au loup de la sénilité précoce. Nous valorisons la mémoire dans nos vies personnelles et nous l’associons volontiers à l’intelligence, sinon à cette valeur suprême, la jeunesse. La perte de la mémoire est vue comme une maladie grave. Or comment se fait-il que, dans un monde où la mémoire individuelle prend une si grande importance, la mémoire collective, elle, soit en si grande perte de vitesse? »
*Serge Bouchard : Un café avec Marie, Les Éditions du Boréal, 2021